Etre rédacteur web, ça ne s’invente pas. Il existe des règles spécifiques à respecter, faute de quoi, le texte produit perdra tout son intérêt. Comment proposer du content marketing de qualité ? Découvrons-le dès à présent.
1 – Respecter la langue française
C’est un peu la base du projet. Google est sensible à l’orthographe, l’internaute peut parfois perdre un œil en lisant un texte où les fautes d’orthographe mais aussi les erreurs grammaticales sont légion, tentons de préserver tout le monde. Etre rédacteur web, c’est naturellement maîtriser la langue française. Sans pour autant se prendre pour Maître Capello, il convient de faire preuve du plus grand sérieux. La langue française est complexe, le doute est permis, mais la moindre des choses est de faire les vérifications nécessaires avant de publier un article.
2 – Savoir se relire
C’est la suite logique de l’étape 1. La relecture permet deux choses. La première est de retrouver les fautes et autres coquilles qui se trouveraient dans la rédaction. La seconde est de pouvoir améliorer son texte et reprendre des phrases qui, à la relecture, sembleraient douteuses. Ici, c’est chacun sa méthode. Pour ma part, lorsque j’écris un texte, je le laisse reposer quelques heures voire une journée avant de le relire, cela me permet d’avoir un regard plus neuf et objectif sur ma rédaction.
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3 – Bien cerner le besoin de son client et de sa cible
Avant de commencer la rédaction, le rédacteur web se doit d’échanger avec son client pour savoir ce qu’il attend. Le texte produit doit correspondre à l’esprit de l’entreprise, on n’imagine pas un texte décalé ou à vocation humoristique sur un site de pompes funèbres ! Connaître son client permet de déterminer l’angle à choisir, le ton, mais aussi de s’adapter à sa cible. Jeunes, seniors, hommes, femmes, le texte sera naturellement différent selon le public visé.
4 – Connaître l’objectif de sa rédaction
Là encore il s’agit d’un facteur important. La rédaction sera naturellement différente, qu’il s’agisse de rédiger un texte informatif ou un texte commercial. L’un devra être particulièrement bien étudié pour offrir l’information recherchée par le lecteur tandis que dans le second cas, le texte devra être plus vendeur. L’emplacement même du texte aura un impact. De fait, la tournure et la forme seront différentes s’il s’agit d’un article de blog, d’un communiqué de presse ou d’une newsletter.
5 – Proposer un tire attractif
La première chose que l’internaute va voir, c’est le titre. Que ce soit dans Google, dans le cadre du netlinking ou sur le blog lui-même, pour inciter l’internaute à cliquer, le rédacteur web doit savoir lui donner envie. Et c’est là que se trouve aujourd’hui la difficulté. Le titre doit à la fois inciter au clic tout en séduisant Google, difficile parfois de jouer sur les deux tableaux.
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6 – Informer le lecteur
L’internaute est venu chercher une information, le rédacteur ne doit pas lui faire de fausses promesses. Bien évidemment, le texte ne devra pas être un copier-coller d’un autre site, est-il encore utile d’expliquer à quel point le contenu dupliqué peut être pénalisant ? Mais l’article doit pouvoir proposer une information neuve. Si cela n’est pas possible, selon le sujet, l’idée est de regrouper des informations diverses et de proposer un contenu éditorial plus étoffé. Autre solution : proposer un autre angle qui engage une réflexion.
7 – Proposer une rédaction SEO
La règle essentielle pour le rédacteur SEO : respecter l’objectif d’un contenu sur internet à savoir se référencer. Si l’on ne doit jamais perdre de vue que le texte s’adresse au lecteur, il faut également tenir compte de la nécessité de créer un texte SEO friendly. Cela passe par une analyse des mots clés recherchés par les internautes mais aussi une étude de la concurrence pour savoir ce qui se pratique. Ensuite, la rédaction sera guidée par les termes à mettre en valeur, le travail de la longue traîne, etc.
8 – Savoir jouer du synonyme
Le synonyme est l’ami du rédacteur web. Lorsque l’on doit écrire un texte assez long, le risque est de suroptimiser celui-ci. Si cela peut être préjudiciable pour le SEO, c’est aussi un très bon moyen de faire fuir le lecteur. Il existe aujourd’hui de très bons dictionnaires des synonymes, il serait dommage de se priver de ces outils. En outre, la richesse sémantique est un réel atout pour séduire Google.
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9 – Rendre sa rédaction web esthétique
Ecrire un bon texte, c’est bien. Encore faut-il que les internautes aient envie de le lire. Si vous proposez un pavé de texte, autant vous dire de suite que vous allez faire fuir tout le monde. Une rédaction web doit être aérée et agrémentée d’images et de vidéos selon le sujet. Elle doit également proposer des intertitres, cela permet au visiteur de lire en travers et de trouver de suite l’information qu’il cherche. Et lorsque l’on sait que la structure avec des H1, H2, etc. séduit là encore Google, il serait dommage de ne pas respecter cette règle.
10 – Ne pas écrire pour écrire
Voilà le danger de la rédaction web. Il est dit que Google aime le contenu. Mais il n’apprécie que peu le contenu inutile, notez que l’internaute n’en est pas très friand non plus. Parfois, certaines personnes souhaitent placer beaucoup de contenu éditorial sur leur site, et c’est une bonne idée. Mais il ne faut pas perdre de vue que tous les sujets ne peuvent être traités de la même manière. Concrètement, lorsqu’un client souhaite impérativement que tous les textes fassent 500 mots, sachez que cela n’est pas toujours possible. Certains sujets demandent un travail plus approfondi tandis que d’autres ne se prêtent pas à un travail de fond. S’il n’y a plus de matière, cessons d’écrire. Dans le cas contraire, le site pourrait être pénalisé par un taux de rebond trop important.
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